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Que ce soit le résultat de coupes budgétaires liées à la pandémie, de difficultés de recrutement liées à la pénurie de main-d’œuvre ou à l’augmentation des demandes pour les données géospatiales, nous constatons que les leaders SIG doivent faire face à des défis leur demandant d’en faire toujours plus avec moins.

Il existe différentes pistes de solutions pour s’attaquer à ceux-ci et du coup, améliorer autant la performance de l’équipe géomatique que l’efficacité de l’ensemble de l’organisation. Notre expérience démontre qu’automatiser les tâches et processus chronophages permet d’obtenir des résultats rapides avec des investissements plus que raisonnables.

Cependant, nous entendons trop souvent les mêmes arguments servant de frein à l’amélioration des façons de faire dans les équipes de géomatique. Ceux-ci préviennent alors cette fonction vitale de jouer le rôle stratégique qui lui revient, spécialement dans cette ère où la demande pour les données géospatiales est en pleine croissance.

Analysons ces arguments de plus près.

1. Nous sommes trop occupés dans les opérations.

Si l’automatisation est une stratégie gagnante pour améliorer la performance de son département, la réalité est que bien des décideurs sont englués dans les opérations quotidiennes. Ils n’ont pas le temps de prendre le recul nécessaire pour analyser la situation dans son ensemble. Le résultat est qu’ils ne voient souvent pas de solutions claires pour améliorer leur efficacité.

Afin de se sortir de ce cercle vicieux, on doit se faire violence et libérer un minimum de temps pour réfléchir à cette situation. Sans réaliser une analyse exhaustive, débutez par une schématisation à haut niveau des principaux processus qui mobilisent votre temps et celui de votre équipe. Au bout de quelques heures, vous découvrirez fort probablement des tâches redondantes, à faible valeur ajoutée, qui plombent la capacité de votre équipe à passer à un autre niveau.

2. Je n’ai pas de budget cette année.

Dans beaucoup d’organisations, l’allocation budgétaire est effectuée sur la base de la révision des budgets des années antérieures ainsi que la capacité des gestionnaires à bien documenter leurs dossiers d’affaires. D’ailleurs, cette situation est amplifiée dans un contexte de gel ou de réduction des dépenses et investissements. 

Dans ce cas-ci, il y a encore un danger pour le gestionnaire SIG de se retrouver pris dans un cercle vicieux. Pour s’en sortir, il doit alors trouver du temps et utiliser des astuces pour arriver à s’insérer dans les discussions stratégiques où ont lieu les décisions à propos de l’allocation des budgets. Par exemple, utiliser un budget discrétionnaire pour réaliser un projet d’automatisation simple produisant un résultat rapide. Le but étant de faire un premier pas vers l’obtention de budget plus significatif.

3. Il est difficile de démontrer le retour sur l’investissement (ROI).

Le troisième argument contient souvent des éléments relatifs au premier, à savoir le manque de temps pour analyser les pistes d’améliorations potentielles. Mais même dans les cas où les responsables sont capables de définir différentes options d’automatisation, ils ont alors de la difficulté à bien évaluer les efforts requis pour les réaliser. Dans une moindre mesure, certains ont également de la difficulté à quantifier les bénéfices pour l’organisation.

Ici, nous n’avons pas de solutions miracles pour aider à évaluer des efforts requis pour créer des automatisations. Nous savons par expérience que l’échange avec les pairs et les associations peut s’avérer un bon point de départ. En comparant des situations, on peut parfois se permettre des évaluations à haut niveau selon une bonne vieille règle du pouce.

La clé : briser le statu quo

En tant que spécialistes du traitement de l’information géospatiale, nous savons qu’il suffit souvent d’une bonne dose de volonté jumelée à un modeste budget de services professionnels pour déclencher un cercle vertueux qui génèrera des résultats insoupçonnés.

En utilisant une approche pragmatique basée sur la collaboration, vous serez en mesure de définir une feuille de route réaliste et de prioriser les projets selon les efforts requis pour les réaliser et leur impact sur l’organisation. Vous pourrez de plus viser des objectifs atteignables, phase par phase, projet par projet.

Cette approche s’avère une des stratégies possibles pour briser l’oppressante inertie du statu quo. Par la suite, un premier projet réussi en engendrera un autre et, progressivement, ceux-ci vous donneront une certaine visibilité. Celle-ci vous amènera des projets de concert avec de nouveaux départements et ultimement, vous positionnerez votre équipe de géomatique comme une composante stratégique d’une organisation plus performante et mieux exploitée.

En manque d’inspiration? Pour vous inspirer, voici quelques exemples d’automatisation fréquemment rencontrés :

  • Mise à jour des couches ArcGIS Online (AGOL);
  • Intégration et traitement de données provenant d’autorités réglementaires;
  • Publication de données ouvertes;
  • Intégration de données provenant de services web (météo, incidents, etc.);
  • Production de rapports journaliers, tableaux de bord, etc.

Chez Consortech, nous avons réalisé des centaines d’automatisations au fil des années et notre équipe d’experts est toujours disponible pour échanger sur ce sujet qui nous passionne. Que ce soit pour partager leurs expériences ou vous poser les bonnes questions, notre équipe est en mesure de vous aider à raffiner votre analyse, le tout appuyé sur les bonnes pratiques ayant cours dans l’industrie.

Nous espérons que vous êtes maintenant en mesure de voir qu’il existe des solutions à la portée de tout gestionnaire permettant d’obtenir des résultats concluants. Suffit de vouloir y mettre un peu de temps et peut-être, d’utiliser une partie de son budget discrétionnaire!

 

Vous souhaitez automatiser vos processus ou analyser vos options?